C’est incontestablement ma plus ancienne collection. Elle a commencée lorsque j’avais peut-être 5 ans. Et aussi loin que mes souvenirs puissent me renvoyer, c’est vers ces premières Bburago, Ferrari 250 et Mercedes 300 SL avec des portes papillons…
30 ans après c’est bien toujours la première des raisons qui me poussent à continuer cette collection ; rêver. L’industrie automobile change évidement, j’y trouve aussi des intérêts dans la technologie, l’histoire, les années de sortie ou encore leur référence cinématographique. Je me souviens de la Jaguar Type-E (encore exposée chez mon papa au moment où j’écris cette page) que je verrai apparaître dans le film « Le petit baigneur » avec Louis de Funès. C’est principalement le fait de pouvoir tenir entre les mains un magnifique objet de quelques centimètres, un jouet (?) et en même temps tenir une représentation d’une voiture réelle ou reconnue.
C’est donc mon papa qui m’a offert mes premières miniatures 1/18ème. Une quinzaine est restée en vitrine toute mon enfance ; certaines n’ont jamais bougées en plus de 30 ans. Aujourd’hui, la centaine de voitures est presque atteinte et je continue à les conserver avec le plus grand soin. Parce que je sais bien entendu la valeur qu’elles ont, parce que mon papa m’a toujours appris à prendre soin de mes affaires (vous avez dit maniaque ?), et parce que sauf catastrophe mondiale, je les garde jusqu’à la fin…
C’est après la réception d’un magnifique cadeau ; un stage de pilotage, que j’ai voulu marquer le coût en trouvant les modèles réduits exactes des voitures que je venais de conduire. Une Porsche 911 GT3 blanche et une Ferrari F430 noire. J’avais bien fais l’acquisition de 2 ou 3 miniatures entre l’enfance et ce moment, mais je venais, en recherchant précisément ces deux là, de comprendre l’étendue de l’offre qui était sur le marché de la miniature 1/18. Tant par le nombre de voitures imitées et reproduites, par la puissance d’internet mais aussi par la multitude de fabricants. Et là comment s’arrêter ?